– 9 membres composent le Comité de Direction de Saipol –
Le Comité de Direction définit la stratégie de Saipol, validée par le Conseil d’Administration, et la met en œuvre avec les équipes.
(Pour en savoir plus sur les membres du comité de direction, cliquer sur leurs images)
Alors, que mettrait-elle dans la vitrine des « produits porteurs de sens » témoins de sa carrière ? En bonne place, une collection complète des bouteilles d’huile Lesieur. Fierté oblige, puisque Lesieur représente sa dernière mission avant d’intégrer Saipol en avril 2024. Les six années passées à la direction générale de cette marque patrimoniale française lui ont donné un attachement fort au groupe Avril. À son actif, elle compte notamment le lancement des huiles engagées, le développement de Lesieur Ma popote ou encore la prise de participation dans les start-up Hari&Co et Italians do it better. « Nourrir les hommes, c’est le plus noble des métiers », rappelle-t-elle.
Au sein d’Avril, elle s’est également retrouvée dans les valeurs et les solutions qu’il déploie, pour Servir la Terre, sa raison d’être.
Ensuite, posé au premier niveau du présentoir : l’emballage d’un Boursin. Histoire de divulguer son péché mignon ? Pas uniquement, plutôt comme un souvenir de ses débuts, effectués chez Unilever. « J’ai adoré travailler le marketing de ce produit », raconte-t-elle. Puis, elle organiserait certainement une autre étagère sur laquelle trônerait l’iconique stylo Bic cristal à capuchon bleu. Entrée chez Bic en 2003 en tant que directrice marketing Europe, elle a été directrice générale de Bic France et Europe de 2008 à 2018.
Cette pluralité de valeurs et d’expertises validée par la certification Great Place To Work, elle compte bien la faire rayonner.
Marie Saglio a rejoint Saipol le 2 avril 2024 pour piloter l’entreprise.
Son rôle au sein du comité de direction : poursuivre le déploiement de la stratégie de l’entreprise, accroître sa notoriété en faisant rayonner les marques de Saipol et ses métiers.
Son rôle au sein du Comité de Direction : veiller à ce que l’entreprise dispose des moyens humains et organisationnels pour atteindre ses objectifs et veiller à ce que chacun s’y épanouisse.
En rejoignant Saipol, ses connexions avec le végétal, l’incite à défendre « l’un des derniers fleurons français de la transformation graines et acteur de la chimie du végétal porteur de sens, puisque lié à l’agriculture locale et répondant aux enjeux environnementaux », souligne-t-il. Agriculture, qu’il a déjà côtoyé pendant 12 ans, à partir de 2009, via les engrais, mais toujours côté direction de sites industriels, au sein de GPN la filiale engrais de Total rachetée en 2013 par Borealis. L’expérience s’est enrichie sur le volet relations publiques avec l’administration et les partenaires sociaux en lien avec les questions de sécurité.
Il est à ce titre un fervent partisan de la transparence avec les parties prenantes locales. Le rôle de Saipol dans les transitions agricoles, alimentaires et énergétiques va de pair avec un outil industriel sécurisé, fiable et flexible.
Son rôle au sein du Comité de Direction : apporter le juste recul face aux décisions afin que l’outil de production puisse remplir sa mission dans les meilleures conditions.
Être au cœur de l’action, Estelle Bregetzer en a même fait sa devise tout au long de sa carrière. En 2003, elle a été la première femme responsable d’exploitation du site de fabrication d’engrais azotés de Grand-Puits (77), alors détenu par Grande Paroisse. Sa méthode : le dialogue et la parfaite maitrise de l’outil. « On vit l’usine avec les équipes, on en connait tous les tuyaux ! », raconte-t-elle.
En 2010, elle met à profit cette expérience terrain en prenant une fonction plus centrale de responsable industriel avant d’accepter en 2013 une mission plus orientée « business » après le rachat de GPN par Boréalis. Alors nommée responsable Supply Chain et rattachée au service commercial, elle veillait déjà à la bonne couverture des plans de production en lien avec ceux des ventes.
Les engrais n’ont pas été le seul terrain de jeu de cette ingénieure du génie des procédés, spécialisée en robotique. La première partie de sa carrière, démarrée en 1996, a été consacrée à la plasturgie notamment dans les usines de BP à Lavéra et d’Elf à Lacq.
Chez Saipol, elle s’est ouverte à l’agro-industrie et aux matières premières agricoles. Nouveauté, elle travaille avec des traders. L’agilité figure tous les jours au planning. C’est le seul moyen de rendre compatible leur activité de l’instant avec son besoin d’anticipation. Très formateur.
Son rôle au sein du Comité de Direction : Être garante de l’atteinte des objectifs de satisfaction client, tout en optimisant le coût complet des opérations, et dans le respect d’un développement durable.
Son rôle au sein du Comité de Direction : développer Oleo100 et apporter sa vision du marché des carburants dans le cadre du mix énergétique.
Un exemple marquant ? Lorsqu’elle occupe le poste de contrôleur financier d’une filiale anglaise d’Avril sans parler un mot d’anglais. Pour elle, pas d’alternative : « On acquiert très rapidement la langue lorsqu’on n’a pas d’autre choix », affirme-t-elle.
Natacha est née dans le sud de l’Ukraine, où elle a grandit, avant de rejoindre la France en 2005. Elle y obtient un master en management industriel à l’ESA d’Angers, ajoutant à son bagage, un français parfait enseigné par sa mère professeure et un diplôme ukrainien en expertise comptable. Ainsi, elle revendique fièrement ses origines et son attachement à ses racines rurales : « Chez nous, chacun possède un lien avec la terre pour se nourrir et je suis ravie de continuer de servir cette terre dans ma vie professionnelle », confie-t-elle.
En France, elle démarre sa carrière chez Lactalis avant de rejoindre le groupe coopératif Axéreal comme responsable du contrôle de gestion commerciale. Ensuite, elle entre chez Saipol en 2018, se chargeant du contrôle de gestion de l’activité biodiesel. Deux ans plus tard, elle prend la direction administrative et financière de trois filiales d’Avril, Kerfoot, Novastel et Lecico. Puis, en 2022, retour au sein de la direction financière de Saipol en tant que responsable du contrôle de gestion. Forte de cette expérience, elle devient directrice financière adjointe en septembre 2024.
Nouveau cap au 1er novembre 2024 : elle gère désormais les finances de Saipol pour accompagner la stratégie de développement. « Je reste un co-pilote, en support du comité de direction et de l’entreprise », déclare-t-elle. Son message est clair : « La finance n’est pas une fin en soi, c’est un service de plus qu’on met au profit de la société, pour réussir ensemble nos objectifs ».
Son rôle dans le comité de direction : garantir la qualité des produits et services ainsi que l’avancement des projets d’innovation.
Son rôle au sein du Comité de Direction : être le référent stratégique des marchés des grains et des énergies
De formation juriste en droit européen, elle est spécialiste des filières agro-alimentaires. Ce qui la plonge quotidiennement dans un autre plaisir qui lui, fait l’unanimité : celui de manger des produits du terroir. En rejoignant Saipol en septembre 2022 après dix années chez Danone et un début de carrière dans le conseil, elle maintient le cap qu’elle s’est donnée : « s’engager avec des entreprises qui ont des valeurs en lien avec la terre et la transition agroécologique », souligne-t-elle. Elle a aussi vu l’opportunité de corser l’exercice en se plongeant dans la réglementation sur les biocarburants : « Il n’y a pas une année où cela ne change pas, ce qui complexifie la construction d’une stratégie à long terme. Néanmoins, c’est enthousiasmant puisque ma mission clé chez Saipol est d’anticiper ces évolutions réglementaires pour identifier de nouveaux marchés pour les graines vers les énergies, l’alimentation, ou pour d’autres usages. » Parce qu’au quotidien, chez Saipol, les idées fusent ! Un projet qui la fait vibrer ? « Celui de cultiver de la cameline en intercultures pour en faire du biocarburant et une nouvelle source de protéines végétales. » Elle souligne aussi son rôle de courroie de transmission auprès du législateur si des évolutions réglementaires apparaissent complexes à mettre en œuvre.
Sa mission au sein du comité de direction : S’appuyer sur la réglementation pour sécuriser les choix de l’entreprise et saisir les opportunités.